Le pouvoir calorifique du bois de chauffage

bois de chauffage

Publié le : 22 janvier 20216 mins de lecture

Le pouvoir calorifique du bois est le principal facteur qui détermine le rendement du bois de chauffage en kWh ou MJ par mètre cube. Avec le même poids et humidité, le pouvoir calorifique du bois reste pratiquement inchangé entre les différents types de bois. Le pouvoir calorifique est inférieur lorsque l’eau de combustion reste à l’état de vapeur dans les produits de combustion. Cependant, le pouvoir est supérieur lorsque l’eau produite lors de la combustion est à l’état liquide dans les produits de combustion. C’est l’une des méthode les plus efficace pour chauffer au mieux votre maison.

La relation entre poids, volume et KWH

Le bois de chauffage est à la fois économique, performant, et écologique. Avec le même taux d’humidité, 1 quintal de châtaignier a environ le même pouvoir calorifique (pas plus de 7%) qu’un quintal de peuplier. Le quintal de peuplier prend plus de place. C’est pourquoi, il a un plus grand volume qu’un quintal de châtaignier car ce type de bois est moins dense. Lors du choix du bois de chauffage, il est important de garder cet aspect à l’esprit et de se concentrer sur les espèces d’arbres à haute valeur calorifique si vous avez peu d’espace. Cependant, si vous avez suffisamment d’espace, vous pouvez opter pour du bois mixte ou plus léger. Les consommateurs sont souvent intéressés par le chauffage au bois en raison de son prix attractif. Il s’agit actuellement de l’énergie de chauffage la moins coûteuse sur le marché. Cependant, le prix du chauffage au bois varie selon différents critères comme le type de bois choisi. Par exemple, le chêne et le hêtre sont les bois les plus coûteux car leur combustion est plus longue que celle du sapin ou du bouleau. Un autre élément est à prendre en compte dans le prix du bois comme la forme du bois. Un bûche de plus de 30 cm demande plus de travail de découpe qu’un morceau d’1 m. Il en est de même pour les granulés de bois qui restent plus coûteuses que le bois brut en raison de la mise en forme, du séchage et d’autres procédés de transformation. Le taux d’humidité du bois est aussi un critère important dans le coût du bois. Plus le bois sera sec et plus le temps de séchage sera important. La zone géographique joue aussi un rôle clé dans le prix du bois. En France, il existe de nombreuses régions riches en forêts. Les foyers proches des forêts peuvent bénéficier d’un bois peu coûteux car il s’agit d’une ressource locale et abondante. Les foyers peuvent également d’une livraison de bois à moindre coût.

Attention aux émissions

Il est conseillé de mesurer le volume du bois avec le besoin réel de produire de la chaleur. Dans les maisons plus récentes avec une bonne isolation thermique, il n’est pas nécessaire d’utiliser du bois lourd. Les bûches produisent un feu moins fort tout en maintenant de faibles émissions de CO2. Si votre maison chauffe rapidement, il est préférable d’éviter les bois durs qui produisent une forte chaleur pendant de nombreuses heures ou qui obligent à éteindre la ventilation du foyer. Ce type de bois augmente les émissions de CO2 et la facture d’électricité ! Le taux actuel de prélèvement annuel ne couvre que la moitié de l’accroissement de la forêt. La combustion du bois est peu émettrice de dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre. C’est une source d’énergie compétitive en termes de prix et une filière intéressante dans le marché de l’emploi.

Tableau de pouvoir calorifique

Il existe des tableaux avec les pouvoirs calorifiques des différentes espèces de plantes, mais ce sont des valeurs moyennes. Avec la même espèce d’arbre et la même humidité, deux éléments peuvent avoir une valeur calorifique différente selon la manière et le lieu de leur croissance. Les conifères ont tendance à avoir du bois plus dur s’ils poussent lentement sur un sol riche en eau. En ce qui concerne les autres plantes, une croissance rapide dans un sol riche augmente le pouvoir calorifique. Cette croissance s’applique aux arbres à feuilles larges comme le chêne, le frêne ou le châtaignier qui, dans des situations environnementales, ont des anneaux plus épais et un bois plus dense. Pour d’autres plantes comme le peuplier, le saule, le bouleau ou le hêtre, le pouvoir calorifique n’est pas beaucoup influencé par le type de croissance et l’environnement. Grâce au poids et à l’humidité, le pouvoir calorifique entre les différentes espèces est presque le même. Vous pouvez les utiliser pour déterminer les espèces à haute valeur calorifique. Par exemple, si vous avez peu d’espace, vous devez vous concentrer sur le kWh en occupant un faible volume. Vous avez besoin de longs feux, qui peuvent chauffer pendant de nombreuses heures sans devoir ajouter vous-même du bois.

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