Les erreurs à éviter lors de l’installation d’une chaudière

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Publié le : 19 février 20215 mins de lecture

L’installation d’un nouveau dispositif permet d’économiser de l’énergie, si vous optez pour un modèle récent. Comme il s’agit d’un achat important, il existe quelques précautions à prendre au moment de l’installation. Découvrez les différentes erreurs à éviter lors de la mise en place de votre nouveau dispositif.

Opter pour un modèle trop puissante

La plupart des anciens modèles alimentés par du gaz ou du fioul offrent une puissance très élevée. Autrement dit, ce dispositif produit de la chaleur plus qu’il n’en faut pour une surface donnée. Ne commettez pas l’erreur de choisir un modèle très puissant lorsque vous optez pour un dispositif à condensation. En effet, divers paramètres doivent être pris en compte avant d’effectuer une installation de chaudière. Ces derniers peuvent avoir des impacts significatifs sur la puissance de votre nouvelle installation. Il peut s’agir du renforcement de votre système d’isolation ou encore l’agrandissement de votre maison. Un modèle qui offre une puissance comprise entre 20 à 25 kW est judicieux pour garantir le chauffage d’une maison moyenne parfaitement isolée. Ce choix est valable même si le dispositif servira à alimenter vos appareils sanitaires comme votre ballon d’eau chaude.

Déterminer la puissance de votre dispositif

Pour connaitre la puissance du système de chauffage adaptée à votre habitation, vous devez vous référer au DPE. La plupart des maisons ou appartements nouvellement construits bénéficient de ce certificat de performance énergétique. Si votre maison date d’avant 1985, vous n’avez pas ce genre de document. Par conséquent, vous devez faire un calcul en adoptant cette formule :

– Puissance de chaudières = Superficie à chauffer X consommation correspondante à l’année de construction/1000.

Pour les constructions datant d’avant 1975, la consommation correspondante est de 120 à 150 W/m². Pour celles construites entre 1975 et 1985, elle équivaut à 100 W/m².

Omettre le régulateur thermique

Omettre la mise en place d’un régulateur climatique est une autre erreur à éviter au moment du remplacement de votre dispositif. Il est indispensable pour effectuer d’importantes économies d’énergie. Le capteur dont ce matériel est doté va considérer la température en dehors de la maison. Par conséquent, le dispositif ne s’enclenche que si besoin. Ainsi, la durée de vie de celui-ci sera rallongée. Pour profiter au maximum des avantages du régulateur, vous devez l’accompagner d’une sonde extérieure, à l’instar d’une pompe à chaleur. Selon l’avis des experts, il est conseillé de placer le régulateur sur le côté nord ou nord-est de votre maison à une hauteur 2.5 m au-dessus du sol. Toutefois, vous pouvez opter pour un appareil connecté qui capte les données climatiques. Pour éviter d’installer un régulateur, il est possible d’utiliser des chaudières modulantes. Celles-ci ont la capacité de corriger la température ambiante par rapport à celle que vous souhaitez avoir.

Ne pas nettoyer les tuyaux et fournir une mauvaise alimentation

Le remplacement de ce dispositif doit être précédé d’un nettoyage du circuit de chauffage, notamment lorsqu’il s’agit d’un modèle ancien. Ceci étant pour s’assurer un bon fonctionnement de l’appareil. En effet, les résidus et les rouilles peuvent obstruer la conduite de votre dispositif nouvellement installé. Pour plus de précautions, il est conseillé de placer des filtres à air et à boue sur chaque extrémité de l’appareil de chauffage.

La vérification du diamètre de la conduite d’alimentation de la cuve est plus que nécessaire. Cette précaution est obligatoire si vous disposez d’un matériel qui fonctionne au mazout. Comme les chaudières nouvelles générations ont des débits moins importants, il est important de leur offrir un raccordement adapté à leur diamètre. Dans le cas contraire, vous risquez de voir votre dispositif tomber en panne au bout de quelque temps. En effet, le circuit sera rempli d’air, ce qui occasionnera généralement des problèmes d’allumage. Par la même occasion, cela peut avoir des impacts sur le bon fonctionnement de votre chauffe-eau ou autre appareil sanitaire.

Associer un thermostat d’ambiance avec des vannes thermostatiques

Une des erreurs les plus souvent commises par bon nombre d’individus est la combinaison de vannes thermostatiques avec un thermostat d’ambiance. Cette combinaison provoque un double contrôle tout en favorisant une interaction entre les 2 dispositifs. Si vous envisagez d’installer des vannes thermostatiques, il est préférable de les placer dans une pièce qui ne dispose pas d’un thermostat d’ambiance. Par contre, en l’absence d’un thermostat d’ambiance, vous devez équiper vos radiateurs de vannes thermostatiques pour compléter le régulateur climatique. Pour permettre à votre nouveau dispositif de fournir un résultat optimal, il est préférable que vous vous occupiez de votre système d’isolation. Pour cela, vous devez considérer votre isolation par le toit ou encore opter pour un changement de vos fenêtres. Ensuite, vous poursuivez par la mise en place du dispositif, tout en tenant compte des erreurs à ne pas commettre durant l’installation.

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